Skip to main content
Catherine Preljocaj

« Le bonheur pour une orange n’est pas d’être un abricot »

This content has been archived. It may no longer be relevant

Certains diraient que c’est une vie de chien que de vivre ce qu’elle a connu.

Mais à la lecture de ce livre, vous découvrirez le véritable sens de la résilience.

Du verbe latin resilio « sauter en arrière », d’où « rebondir, résister » (au choc, à la déformation). « La résilience est un phénomène psychologique qui consiste, pour un individu affecté par un traumatisme, à prendre acte de l’événement traumatique pour ne plus vivre dans la dépression et se reconstruire. La résilience serait rendue possible grâce à la structuration précoce de la personnalité, par des expériences constructives de l’enfance (avant la confrontation avec des faits potentiellement traumatisants) et parfois par la réflexion, ou la parole, plus rarement par l’encadrement médical d’une thérapie. » (Wikipédia)

Pour résumer de façon très brève, la résilience c’est la faculté à transformer l’horreur en quelque chose de beau. Simple me direz-vous, cette définition ? Non, quand la vie s’acharne, il faut apprendre à rester debout coûte que coûte et, c’est ce qu’une héroïne peu ordinaire a fait. En partageant son histoire de vie dans un livre bouleversant avec une plume simple et légère à la fois. Quand, on évoque son nom, certains pensent de suite aux sublimes vibrations qui nous habitent lorsque l’on s’intéresse de près à la danse et à la chorégraphie. Elle, c’est une artiste qui fait danser les mots avec une incroyable justesse. Il s’agit d’une amazone d’un autre temps, d’un autre monde. Son prénom évoque  la pureté. KHATAROS en grec signifie pur et, c’est l’essence même du prénom Catherina. Je vous parle de Catherine Preljocaj. Auteur de plusieurs ouvrages dont « Le bonheur pour une orange n’est pas d’être un abricot » (Éditions « Poches Jouvence ». Préfacé par  Jean-Louis Servan–Schreiber).

Catherine Preljocaj a été chef de pub pour un grand hebdo, puis chargée de communication pour le premier festival “Les Eurockéennes” de Belfort. Dans ce livre, elle témoigne avant tout de sa maladie. A 30 ans, elle est brutalement atteinte d’un lymphome avec une tumeur à l’estomac. Ce qui entraîne l’ablation des 2 tiers de son estomac suivi d’une chimiothérapie. En véritable battante, elle décide d’explorer toutes les voies pouvant la conduire à la compréhension « intérieure » et « extérieure » de sa maladie, de son parcours mais aussi de son histoire de vie et, inévitablement à la constellation familiale à laquelle elle appartient. Son cheminement est long et puissant à la fois. Elle découvre la véritable énergie dont elle est dotée à la naissance mais aussi de par les actes concrets qu’elle pose au quotidien. L’énergie qui l’habite lui vient en partie de ses ancêtres… Face à la fatalité, elle défie la vie et, explore ses origines tout en se soignant. Elle se soigne donc et, s’intéresse à sa maladie, aux solutions médicales qui lui sont proposées. Toutes les voies possibles seront minutieusement explorées et l’éveil sera au rendez-vous lorsqu’elle comprend et affirme haut et fort qu’elle veut vivre. Elle en guérit  de ce crabe qui la dévorait, puis se lance avec force et détermination dans une recherche personnelle et, une formation dans le développement personnel pendant une bonne vingtaine d’années. Elle a cessé ses activités de consultante en 2008. Je ne vous en dirais pas plus et, si vous imaginez qu’aux travers de ces mots j’ai tout révélé de ce parcours ; vous êtes loin de la réalité. La moelle n’est en aucun cas révélée et, vous pourrez le vérifier en découvrant cet auteur. Vous verrez que le règne du silence n’atténue en rien la souffrance…

Dans certaines cultures, la position de la femme est horrible. La sienne, n’était pas mieux. Née dans une famille d’origine albanaise, elle a baigné et vécu sous le poids de certains pans de cette culture. Je ne vendrais pas la mèche, je vous laisse découvrir… Sachez juste que les habitants de Vanuata croient, que c’est ce qui est caché, qui donne le pouvoir à la maladie. Certains croient que les erreurs commises par les parents peuvent se répercuter sur leurs enfants. Lorsqu’un enfant est malade, les parents sont suspectés de disputes ou de mauvais comportements. À part les maladies, le désordre social, selon la gravité, peut causer l’infertilité du propre jardin ou du pays ou même apporter des catastrophes. L’harmonie ne peut être retrouvée sans la reconnaissance de la faute et la demande de pardon.

Souvent, le règne du silence imposé ou subit détruit des familles entières par l’absence de dialogue, les non-dits, les ressentiments violemment  étouffés. C’est à force de courage et, de détermination que l’être humain peut visiter profondément son histoire et comprendre pourquoi tel ou tel événement survient dans sa vie. Catherine Preljocaj a su faire cette recherche avec des pensées pures et des actes vrais. Elle est une référence de notoriété publique aujourd’hui dans le monde du développement personnel. Elle a compris le sens de ses épreuves et naturellement, comme il n’y a pas de joie à être heureux tout seul ; elle partage au travers de son expérience un cheminement qui donnera à de nombreux lecteurs des réponses utiles. Certains humains sont des êtres kinesthésiques d’autres plutôt auditifs. Vous avez donc le choix entre le livre de poche chez  Jouvance et un DVD Audio (avec la voix de Catherine Preljocaj) récemment publié aux Éditions Stanké.

Un titre à retenir : « Le bonheur pour une orange n’est pas d’être un abricot ». Les deux sont disponibles sur tous les sites francophones.

Son site personnel : http://catherine-preljocaj.com

N’hésitez pas à revenir sur femmesaupluriel.com pour partager vos impressions à l’issue de votre écoute ou de votre lecture.

Par Aïssatou Kourouma

Catherine Preljocaj, Le Bonheur, Résilience


Avatar photo

FP

Femmes au Pluriel, le média des femmes inspirantes