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Nadine Gordimer

Nadine Gordimer: une voix puissante de la lutte contre l’apartheid s’est éteinte

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A l’annonce de sa mort, c’est le monde de la littérature, au-delà de son pays l’Afrique du Sud, qui rend hommage à cette grande figure intellectuelle du continent africain. Le 13 juillet dernier, Nadine Gordimer est décédée à Johannesburg, à l’âge de 90 ans.

1 prix Nobel, 15 romans et plus de 200 nouvelles

Romancière, nouvelliste, dramaturge, essayiste, les livres de cette icône de la lutte contre l’apartheid ont connu un succès considérable dans le monde entier. « Un monde d’étrangers », « Feu le monde bourgeois », « Le Conservateur », « Fille de Burger », « Ceux de July », « L’arme domestique »… : l’œuvre de Nadine Gordimer – éminemment politique – , c’est 15 romans et plus de 200 nouvelles qui, pour la plupart, ont comme toile de fond une société sud-africaine prise dans les affres de la ségrégation raciale et cherchant à s’en libérer.

En 1991, elle reçoit le prix Nobel de littérature, qu’elle dédie « à tous les Africains ».

L’amie intime de Mandela

Comme elle l’a raconté dans un texte publié par le New Yorker à la mort du premier président noir de l’Afrique du Sud, cette fille d’immigrants juifs venus d’Europe était devenue la confidente de Nelson Mandela. Elle disparait quelques mois seulement après un ami avec qui elle partageait tant de valeurs et de secrets, alors que tout, a priori, les séparait.

Par Sophie Martin

Apartheid, Nadine Gordimer, Prix Nobel


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