Doit-on avoir honte de la maladie de CROHN ? – partie 4

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Début juillet 2014,  Bethany Townsend, une jeune femme de 23 ans, ancienne mannequin souffrant de cette maladie a posé un acte fort. Lors de ses vacances au Mexique avec son mari, elle a eu l’idée de poster sur les réseaux sociaux une photo d’elle en bikini; mettant en évidence son Stomie. Autrefois appelé « anus artificiel », le Stomie est une poche placée chez le patient pour mettre au repos l’intestin grêle, quand celui-ci est trop touché par la maladie. Cela permet à la fois d’absorber les nutriments et d’éliminer les excréments.

Grâce à elle, près de neuf millions d’internautes ont suivi ce geste pour ne plus avoir à se cacher.

« Likée » 190 000 fois avec 10 000 commentaires sur Facebook, la jeune femme  a atteint son objectif : sensibiliser les gens sur cette maladie dont elle souffre depuis l’âge de 3 ans. En 2010, elle aurait frôlé la mort. Elle a donc décidé de partager son histoire. Par cet acte, elle a, d’une certaine manière, contribué à aider des milliers de malades.

Plusieurs médias ont repris cette information afin de souligner le courage de cette jeune femme qui contribue ainsi à faire connaître davantage cette maladie.

Parmi les nombreuses personnes rencontrées et qui sont confrontées à la maladie de Crohn, certaines souffrent, en plus de graves problèmes intestinaux, d’allergies à la tomate ou au gluten. Cela nécessite donc des investigations poussées afin de pouvoir appliquer le bon traitement.

A la question de savoir s’il faut avoir honte de la maladie de Crohn, il semblerait que les réactions en chaîne qui ont suivi les publications de Bethany Townsend y répondent sans aucune ambiguïté. Surtout, quand on prend le temps de lire les témoignages émouvants de personnes concernées par cette maladie.

Pour conclure, retenons que quelle que soit la maladie dont vous souffrez, n’ayez pas peur de partager. Même si on a parfois l’impression que la terre est peuplée de gens « peu sensibles », sachez qu’il y aura toujours quelque part, quelqu’un qui comprendra, non seulement votre maladie, mais aussi vos souffrances. En réalité, on n’est jamais seul !

Par Aissatou KOUROUMA

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