2 kms de course folle d’un camion sur la Promenade des Anglais, 84 morts dont 10 enfants, plus de 200 blessés dont 52 très graves, 25 personnes dans le coma…
Concerts, festivals et autres manifestations sont annulés.
Un deuil national de 3 jours à compter du 16 juillet est décrété par le Président de la République.
Des milliers de Français auxquels se sont joints des étrangers, tant sur le sol national que dans divers pays, se recueillent, manifestent et déclarent leur attachement aux principes de la République et à la liberté.
Et quelle est la réaction de nombreux hommes politiques comme Juppé, Estrosi, Sarkozy? La polémique. Selon leurs dires, s’ils avaient été au pouvoir, ils auraient, à la seule force de leur intelligence hors pair, tué le terrorisme de ces derniers mois dans l’oeuf, en évitant la tuerie du Bataclan, en parant celle de l’Hyper Casher et en sauvant in-extremis les victimes de Charlie Hebdo, d’un coup de cape magique.
En tant que serviteurs de l’Etat, que n’ont-ils proposé les solutions miraculeuses qu’ils comptent mettre en place si un jour ils accèdent au pouvoir? Pourquoi les garder pour eux? Pourquoi ne pas les partager pour que les Français soient en sécurité et n’aient plus à subir les attaques régulières de terroristes de tout poil?
C’est que les élections se sont rapprochées depuis les attentats précédents et que ces Messieurs veulent récolter les fruits politiques pourris de ce drame. Appeler la populace à voter pour eux, les Zorros de la République. Promettre aux Français des lendemains qui chantent. Parce qu’aujourd’hui, ils préfèrent encore les abreuver de paroles qu’ils s’empresseront d’oublier, une fois élus. Encore une fois, les électeurs auront sans doute mal compris la pensée des hommes politiques en campagne.
En attendant que les Français se décident en 2017, certains politiques rendraient service aux Français en se taisant, tout simplement.
A moins de vouloir offrir des paroles de réconfort, d’espoir et d’unité face à l’adversité. En seront-ils capables ?