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I’M BACK !

Hummmmm, I’m back !

Michael Jordan en 2014

Je regarde en ce moment, une série sur Netflix* consacrée à la carrière professionnelle de Michael Jordan (MJ) ! Tout le monde a entendu parler, au moins une fois dans sa vie de ce basketteur Américain, Star de l’équipe des Chicago Bulls, Etoile de la ligue Américaine de Basketball, la NBA, et considéré comme le plus grand basketteur de tous les temps, aux Etats-Unis comme ailleurs ! Pour certains journalistes sportifs, c’est même le plus grand champion, tous sports et toutes époques confondues.

Je suis très peu adepte de Netflix, cette plateforme de loisirs chronophage qui use et abuse de votre temps au point de créer en certain une addiction dont il sera bien ardu de se défaire. Quand j’atterris sur cet ogre, c’est donc dans l’intention de visionner un documentaire précis, et quelques fois, un film ou une série (Jamais à rallonge !).

J’avais, il y a quelques temps, lu un article dans lequel cette série était mentionnée et qui incitait toute personne visant l’excellence à s’abreuver à l’histoire de cet homme, présenté comme exemple incontournable : Et je ne fus pas déçue. Avoir des Air Jordan aux pieds ou avoir vu ce Dieu du sport à l’action dans un match télévisé ne vous décrit rien du personnage, de sa force de travail et de sa détermination quasi surhumaine ! Chaque épisode m’a scotchée ! Non, le génie n’est pas donné à la naissance ! Ce grand Champion n’accepte rien d’autre que d’être le meilleur, et toute position inférieure à son statut de Dieu lui est intolérable ! Et il ne se contente pas de bouder, quand cela arrive. Les rares fois où il est surpassé, sur le plan personnel ou en équipe ! Il saisit immédiatement les raisons de sa descente du piédestal et œuvre jour et nuit afin de rétablir la place qui est la sienne : Celle sur le trône !

Ses coéquipiers, et adversaires, n’ont pas toujours la part belle et paient parfois le prix fort : Celui de son mépris ou leur disgrâce passagère ou définitive dans son esprit. 

Oui, impossible d’être le meilleur en étant tiède ! Il accepte de ne pas être aimé de certains, et ne s’offusque guère des reproches faits à sa dureté et à son caractère implacable ! Il le reconnaît lui-même : Il n’a que du mépris pour les sportifs qui ne se donnent pas comme lui, à 120% ! 

Et s’il y a une chose, une seule, que personne, même ses pires ennemis n’ont jamais pu lui reprocher, c’est d’être un mauvais exemple ! Il fait partie de ces véritables leaders qui ne se contentent pas d’ordonner aux autres ce qu’il faut faire, mais, qui, encore et encore, montrent la voie ; Premier à arriver sur le terrain d’entrainement, dernier à le quitter !

Un être dont la description m’a éblouie ! En effet, nous sommes fascinés par ce qui ne nous ressemble pas, et qui nous semble inaccessible : Parfois, parce que le prix à payer, en termes de rejet de certains, de critiques et de renoncements est colossal, et peu d’entre nous sont prêts à le régler. Ce qui est logique : Il y a les êtres « normaux », et ceux qui sont exceptionnels. Et lui est un diamant, parmi les exceptionnels.

Après le décès de son père en 1993, il a décidé d’abandonner sa carrière de basketteur. Cet homme, son père, qui était son plus grand supporter, son ami et mentor, ne serait plus là pour le voir jouer…et gagner. MJ semblait avoir perdu son principal pilier et sa motivation la plus évidente.

Il se retira de ce sport, laissant ses fans, supporters, les journalistes et ses employeurs, tous consternés ! Les uns perdaient l’occasion de revoir sur un terrain de basket leur idole, les autres reconnaissaient qu’ils perdaient là une source de revenus incommensurable ! Michael Jordan était un empire à lui tout seul. Une fontaine qui recrachait des dollars quasi à l’infini !

Après 18 mois à s’essayer au Baseball à un niveau moindre, (Il s’agissait là, de sa seconde passion), la rumeur courut que Le Dieu du basket était prêt à rechausser les fameuses Air Jordan et à fouler à nouveau le tapis artificiel d’un terrain de basket !

Partout, dans la presse, chez ses fans et ailleurs, on commença à s’agiter : Quoi, l’élixir de jouvence sous forme de dunk infinis coulerait bientôt ? (Le dunk au basket-ball qui consiste à marquer en projetant le ballon dans l’arceau, à une ou deux mains. Spectaculaire !)

L’agent de MJ organisa une conférence de presse ; Il savait que plus de 300 journalistes accourus du monde entier seraient suspendus à ses lèvres.

Il commença à rédiger un communiqué de presse pour annoncer le retour du prophète. Il n’y parvenait pas. Toutes ses tentatives finissaient à la poubelle. Finalement, alors qu’il exprimait son manque d’inspiration à MJ, celui-ci se saisit de la feuille devant lui, et sans sourciller, y inscrivit :

 « I’m back » !

Voilà !

Tout était dit !

Par ces deux mots, il exprimait son assurance, sa certitude d’être attendu, sa puissance !

Fascinée par ce récit : J’interrompis Netflix et m’endormis en admiration totale devant cet Homme !

I’m back !

 Pour susciter un tel émoi grâce à ces deux mots, il faut en avoir donné, de l’amour, de la joie, des émotions inoubliables ; Je ne suis pas sûre, un jour, de susciter un tel enthousiasme, même auprès d’une foule modeste, mais si un jour, en quittant ce monde, quelques-uns pouvaient être simplement heureux d’avoir croisé ma route, ce sera déjà un bel accomplissement. N’est pas Dieu de l’olympe qui veut, mais reconnaître leur influence positive et s’en inspirer marque déjà une volonté de grandeur.

*« The Last Dance » sur NETFLIX.

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