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Nous sommes tous double

Hummmmm, Je suis une mauvaise personne…

Lorsque j’étais petite, je trouvais mon père sévère, dur, extrêmement exigeant avec nous, ses enfants. L’éducation qu’il nous prodiguait était faite de rigueur, d’exigence, il n’acceptait de nous que l’excellence. A la maison, de l’hygiène corporelle à l’impeccabilité de nos chambres, nous ne devions jamais être pris en défaut ! Quant aux résultats scolaires, alors là, le terme « devoir d’excellence » prenait tout son sens ! Il nous offrait des récompenses lorsque nous étions sur le podium de la classe : 1er, 2è, 3è ! 

En dehors de ce classement, point de salut ! Arriver avec la quatrième meilleure note ou être l’avant dernier de la classe relevait pour lui d’une médiocrité inacceptable.

Nous connaissions les règles établies par lui et savions à quoi nous attendre de sa part. Nous tremblions d’appréhension (surtout moi) lorsque le contrat tacite d’excellence n’avait pas été rempli ! Dès l’annonce d’une place de quatrième, j’angoissais à la perspective de ce moment clé : Celui où il allait ouvrir l’enveloppe couverte du sceau du collège. Je tremblais par avance et me faisais 1000 soucis. Comment allais-je justifier mes manquements ? J’éprouvais à l’avance, la honte de ne pas avoir été à la hauteur de ce grand homme ! Car, oui, ce qu’il exigeait de nous, il l’appliquait dans les différentes sphères de sa vie. Il n’était, bien sûr, pas parfait, mais, il tendait à faire toujours au mieux et était reconnu et admiré pour cela.

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Billet d’humeur, Corine Dossa, dualité