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Shining Nyota, une ONG pour l’autonomisation des femmes

Depuis 2020, l’association « Shining Nyota » œuvre officiellement au Congo-Kinshasa et à Londres. Sa fondatrice, Eliane Mukeba, activiste depuis toujours, plaide pour accompagner durablement la femme. Son crédo, le rôle capital de la femme dans l’économie de nos sociétés et surtout de celle du Congo, son pays.

Eliane Mukeba, fondatrice de l’association Shining Nyota

« Pour moi, il faut vraiment investir dans la femme. C’est elle qui tient la communauté » martèle Eliane Mukeba, la fondatrice de l’association Shining Nyota. Depuis novembre 2020, l’association est officiellement enregistrée au Royaume-Uni à Londres. Elle œuvre pour aider les femmes congolaises dans la capitale londonienne, mais également en République Démocratique du Congo (RDC).

La pauvreté rurale

Shining Nyota est le fruit d’un long processus pensé par la militante Eliane Mukeba. Ce combat, elle le porte en elle.

C’est en 2011, que la première tentative de monter une structure associative nommée “Les femmes en mouvement” a été lancée. Cette idée a émergé après un colloque au Maroc sur l’autonomisation des femmes sahariennes, avec des femmes parlementaires de différents pays. Mais la distance de toutes les contributrices dispatchées aux quatre coins du monde n’a pas permis au projet d’être poursuivi. Cela n’a pas amoindri l’envie d’Eliane Mukeba de continuer la lutte.

Lors d’un voyage en 2014 en RDC, elle constate une forte pauvreté. « J’ai décidé de continuer cette mission pour aider les femmes de mon pays » explique-t-elle. Ainsi, le processus de création d’une ONG a commencé à faire son chemin. En attendant, elle a fait des aller-retour entre le Congo et le Royaume-Uni tout en continuant son activisme que cela soit au Congo-Kinshasa ou à Londres. Par des conférences, des passages dans les médias un peu partout, elle a continué à militer pour cette cause. L’égalité hommes-femmes et la grande précarité des femmes dans la société.Son retour au pays pour le décès de sa mère à la fin de l’année 2019 dans son village au centre du Congo, dans la région de Mbuji-Mayi, l’amène « à palper la vraie pauvreté. J’ai vu des femmes prendre la nourriture du deuil pour amener chez elle. Car elle n’avait pas de quoi manger le lendemain » raconte-t-elle. Pour celle qui travaille dans la société civile à Londres, l’évidence de concrétiser l’idée de créer une association de manière officielle n’est plus à discuter. 

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Congo, Eliane Mukeba, Shining Nyota