La vie n’attend pas…
Hummmm, La vie n’attend pas…
« Vous ne pouvez attendre que la vie soit moins dure avant de décider d’être heureux ».
Elle avait 30 ans.
Elle s’appelait Jane.
Son nom de scène : Nightbirde.
Elle est apparue, un soir, frêle et déterminée, dans une émission très populaire : « Américan Got Talent ». Au fil des questions posées par les juges, on a appris qu’elle souffrait d’un cancer qui, petit à petit s’appropriait chacune des cellules de son corps. Elle nous révéla le pronostic définitif, des spécialistes : Ses chances de survie n’étaient que de deux pour cent. Elle conclut pourtant sur deux phrases : « Deux pour cent, ce n’est pas zéro pour cent », et la phrase qui débute ce billet.
Et puis, elle a entonné un chant. Une chanson dont les paroles nous racontait poétiquement ses tourments et dont la musique vous serrait le cœur d’émotion !
Dans la salle, aucun murmure. Les 3000 personnes surexcitées quelques secondes auparavant étaient maintenant suspendues à ses lèvres, retenant leur respiration de peur qu’un battement de cil ne trouble le cœur d’empathie générale.
Et puis, ce fut la dernière note. Et un silence qui disait le respect pour le courage, la tendresse pour la femme, l’amour infini pour la frêle et enchanteresse Jane, face à eux.
Ensuite, ce fut l’explosion, un tonnerre d’applaudissements. Une fusée d’amour du public et des juges confondus, vers elle, cette magnifique artiste : Nightbirde.
Ce jour-là, devant mon écran, tétanisée d’émotions, je laissai mes larmes couler, abondamment. Et je compris, à l’instant, que cette messagère d’une vie dont chaque seconde vaut la peine d’être vécue avait inspiré des millions de personnes aujourd’hui et pour longtemps ! Tant que ce témoignage fort, puissant, d’envie de vivre sera visible, il y aura des personnes, reconnaissantes, qui décideront d’un tournant dans leur vie alors que, quelques minutes avant, le désespoir obstruait tous les interstices par lesquels tentait d’entrer la lumière.
Alors, à toi, qui lit ce billet, et qui en a lu la première phrase, je dis ceci :
– Qu’attends-tu pour prendre la décision d’être heureux/se ? Totalement ? Vas-tu continuer à te nourrir de phrases du style :
“Je serai heureux/se quand j’aurai trouvé l’amour de ma vie.”
“Je serai heureux/se quand j’aurai atteint mon objectif professionnel.”
“Je serai heureux/se quand j’aurai une maison plus grande.”
“Je serai heureux/se quand j’aurai plus de followers sur les réseaux sociaux.”
“Je serai heureux/se quand j’aurai une meilleure voiture.”
“Je serai heureux/se quand j’aurai réussi à perdre X kilos.”
“Je serai heureux/se quand j’aurai plus de temps libre.”
“Je serai heureux/se quand j’aurai voyagé dans tous les pays que je veux visiter.”
“Je serai heureux/se quand j’aurai résolu tous mes problèmes financiers.”
“Je serai heureux/se quand j’aurai une vie plus stable et prévisible.”
“Je serai heureux/se quand je serai célèbre et reconnu/e pour mes talents.”
“Je serai heureux/se quand j’aurai réussi à me débarrasser de mes mauvaises habitudes.”
Ces types de phrases reflètent souvent une attitude de conditionnement du bonheur à des circonstances extérieures spécifiques. Il est important de se rappeler que le bonheur durable provient davantage d’un état d’esprit positif, d’une gratitude pour ce que l’on a déjà et d’une appréciation des moments présents. Fixer des objectifs et travailler pour les atteindre est positif, mais il est essentiel de ne pas lier exclusivement son bonheur à leur réalisation, car cela peut entraîner une quête perpétuelle et insatisfaite.
Ceux-qui sont sur le point de quitter cette vie sont, généralement, nos meilleurs enseignants sur la préciosité de celle-ci. Alors, Jane, tu as choisi « Nightbirde » comme nom de scène, mais il n’y a aucun doute sur ceci : La lumière que tu nous as apporté par ton témoignage, elle, brillera éternellement.