Le dernier loup… un film de Jean-Jacques Annaud
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Un casting de rêve : des milliers d’animaux dont 25 loups, 200 chevaux ! Et quelques dizaines d’acteurs humains pour cette « autre aventure » qui emballe notre raison et fait frissonner notre cœur.
En 1967, nous pénétrons un territoire sauvage, les steppes de Mongolie, sous une « voute » aux couleurs improbables, prélude à la folie, un vent léger agite les herbes qui recouvrent cette plaine…
Le scénario est écrit à partir du roman chinois « Le Totem du Loup 狼圖騰» de Jiang Rong édité en 2004, plusieurs fois primé et grand succès populaire en Chine.
Chen Zhen, jeune étudiant venu instruire les habitants d’une petite communauté nomade, nous fait voyager à travers des paysages ébouriffants, farouches, autant que dans ses pensées brouillées par la violente intensité de la vie inconnue qu’il découvre.
Issu de la « ville », pour transmettre son savoir, il doit d’abord apprendre puis comprendre une « société » aux traditions ancestrales, si différente de la sienne, en respecter les règles, se fondre dans son dessein avec pour cadre un environnement magnifique et violent.
Cependant dans cette fresque du bout du monde aux confins de la civilisation, l’humain revisite ses démons, le pouvoir, l’argent, la corruption, la sauvagerie et l’ignorance qui conduisent au drame en n’épargnant personne.
Un animal, le loup, héros inconscient de cette histoire, révèle son intelligence, peut-être inspirateur de « l’art de la guerre » tant il étonne dans le combat pour sa survie qui l’oppose aux humains.
Dans des scènes dantesques, un décor de fin du monde de jour et de nuit avec le froid, la neige, le vent, un ciel enflammé en folie, les hommes, les chevaux affrontent leur « ennemi » pourtant si nécessaire à leur écologie qu’il est vénéré au rang de divinité.
Cet animal, monstre terrifiant, nous subjugue, nous émeut, il accapare notre raison par son sens de la famille, de l’équipe, sa détermination enfin nous l’aimons d’abord quand il est un « bébé » recueilli, mais aussi dans la meute par son courage et son indépendance.
Les images grandioses qui défilent restent imprimées dans notre esprit, elles se mélangent de respect et d’amour pour le « loup », prédateur ou victime mais jamais perfide, le ciel s’éclaire de belles surprises à ne pas manquer…
Il a déjà prêté son talent aux génériques de films de Jean-Jacques Annaud, (ndlr : « Le nom de la rose », « Stalingrad » et « Or noir ») cette fois encore la musique du « maître » James Horner nous charme au milieu de cette violence.
Le public aime : premier au « box-office » le 25 février, jour de sa sortie en France, avec 80 773 entrées et déjà plus de 7 millions de spectateurs en Chine.
Réalisateur de : La Victoire en chantant – Coup de tête – La Guerre du feu – Le Nom de la rose – L’Ours – L’Amant – Guillaumet, les ailes du courage – Sept ans au Tibet – Stalingrad – Deux frères – Sa Majesté Minor – Or Noir – Le Dernier loup.
Scénariste de : La Victoire en chantant – Je suis timide mais je me soigne – L’Amant – Guillaumet, les ailes du courage – Stalingrad – Deux frères – Sa Majesté Minor – Or Noir – Le Dernier loup,
Producteur ou coproducteur de : Guillaumet, les ailes du courage – Sept ans au Tibet – Crinière au vent, une âme indomptable – Deux frères – Sa Majesté Minor – Le Dernier loup.
Par Jean-Marie Halper.
Animaux, chevaux, Chine, grands espaces, Jean-Jacques Annaud, le dernier loup, loups, Mongolie