Visualiser pour avancer !
Hummmmm, les vœux de nouvelle année, ça ne sert à rien !
Nous voici en décembre. Dernier mois du calendrier. Dernière chance de réaliser les 10, 20, 50, ou 70% des vœux exprimés le 1erJanvier dernier, et qui sont en attente, demeurés à l’état de souhaits, par manque de temps, d’envie, d’ambition ou de moyens.
Chaque année, le même scénario se répète chez la majorité des gens. Les heureux qui ont pu réaliser 100% de leurs vœux ne font malheureusement pas partie de mes connaissances. Pour moi, ils restent aussi mystérieux que le loup blanc.
Alors, depuis quelques années, sévit une grande mode : Celle qui consiste à clamer haut et fort :
– Des vœux ? Non, merci ! ça fait longtemps que je n’en fais plus ! De toutes façons, ça ne sert à rien de choisir cette date du 1erjanvier, de remplir des lignes de projets à réaliser au cours des 365 jours à venir, et d’espérer réussir à les faire tenir dans un espace-temps aussi restreint ! Moi, je réalise mes projets quand je veux, à n’importe quel moment de l’année ! Je n’ai pas besoin d’une injonction sociale, mon bon Monsieur ! (Ou ma p’tite dame, au choix !).
Et moi, même si je comprends le sens de ce refus de faire comme tout le monde, je reste dubitative. Bien sûr, on peut débuter n’importe quel projet n’importe quand à priori, mais il y a une donnée qui demeure essentielle, condition sinequenone à la réalisation de tout projet :
La visualisation !
Eh oui ! Aucun projet n’a jamais vu le jour sans avoir été pensé, souhaité, visualisé par son auteur.
Alors, oui, cette année encore, et comme les précédentes, je vais me fixer des objectifs. Ils seront la ligne d’horizon que je m’efforcerai de garder dans le viseur même et surtout lorsque le quotidien se fera rébarbatif. Voici donc ma proposition de mantra pour vous et moi :
- Fixer des objectifs me permettra de passer du rêve au projet, du projet à la concrétisation de mes objectifs.
- Fixer un ou des buts me permet de savoir ce qui est important pour moi dans la vie. En le faisant, je définis mes priorités et j’élimine ce qui me semble moins important.
- Je me fixe des objectifs réalistes auxquels je peux croire facilement, et je les segmente en court, moyen et long terme. Je tâcherai d’être la plus précise et claire possible. Un objectif qui n’est pas clair ne trouvera jamais son chemin dans le brouillard de nos pensées pour parvenir au but fixé.
- Je sais que je dois le vouloir vraiment. Si le but ne représente pas quelque chose de particulier pour moi, pour vous, pour nous, on ne l’atteindra pas. Je me rappelle de ce séminaire au cours duquel le coach nous avait demandé d’écrire 10 objectifs auxquels nous tenions vraiment, puis de les noter, par ordre de priorité, de 1 à 10. Nous nous étions tous appliqués, à choisir avec soin les objectifs et à les classer par ordre. Nous nous sommes bien appliqués, pendant vingt minutes pour au final, nous entendre dire que jamais nous n’atteindrions les objectifs qui étaient au -dessous de 10/10. La claque ! Je me souviens que nous étions tous sous le choc de prendre en pleine face ce qui semblait être une vérité évidente ! Tout objectif dont le désir de réalisation n’est pas au sommet est donc voué à l’échec.
Si la visualisation est primordiale pour atteindre son but, il est aussi important de garder cette visualisation intense, vibrante en nous. Et pour ce faire, les autres ont leur rôle à jouer dans la mesure où il est capital de s’entourer des bonnes personnes. Celles qui vous croient capables d’atteindre les étoiles et de s’éloigner de celles qui ont tellement peur que même rêver leur semble dangereux ! Délaissez-les sans complexe. Que vous vous en rendiez compte ou pas, leurs attitudes, leur moral, la manière dont elles nous parlent nous influencent grandement. Il est donc prudent de les fuir, et j’ai même une bonne nouvelle pour vous : Plus vous accepterez les bonnes personnes dans votre entourage, plus les autres, négatives, s’éloigneront naturellement de vous, trop éblouies par votre lumière et vos belles vibrations, elles préfèreront retourner se morfondre dans l’ombre de leur pessimisme.
Et s’il est impossible de s’en éloigner physiquement, il sera d’autant plus important de marquer des limites émotionnelles.
Je m’émerveille toujours du pouvoir de l’imagination et de la visualisation. Regardez juste des enfants jouer à la dinette et vous comprendrez qu’ils arrivent réellement à transcender le goût de l’eau en vin !
Alors oui, cette fois encore, en début d’année, je vais me créer une image mentale, de ce que je voudrais être, faire et avoir dans le futur, je vais me la projeter, encore et encore, parce que si j’ai bien une certitude c’est celle-ci : Ce que j’aurai visualisé se réalisera ….ou pas, alors que pour les vœux que j’aurai refusé d’exprimer, il n’y aura qu’une issue : Le cimetière !
Je choisi la vie, je choisis l’espoir, je choisis une possibilité d’être…..