HUMMMM, 12 mois à vivre…
Connaissez-vous vos envies de vies ?
J’accompagne actuellement, comme je le peux, et à hauteur de mon amour, une amie chère qui voudrait opposer au crabe qui la ronge et qui menace de l’emporter, la vie, en supplément et en abondance. Ses échéances ? 1 mois, une semaine, un jour de plus… Chacun de ses souffles, la moindre de ses inspirations nous empli, ses proches et moi, de gratitude.
L’expression vivre au jour le jour, je ne l’ai jamais expérimentée aussi intensément.
Alors que je pensais à elle et à la fragilité de notre être, je suis tombée sur une vidéo YouTube qui posait cette question : Que ferais-tu s’il ne te restait que 24 mois, 24 jours, ou 24h à vivre ? Mènerais–tu la même vie que celle qui est la tienne actuellement ?
Cette question, posée 8 ans plus tôt, m’aurait plongée dans des abymes de doutes et de regrets. A l’époque, c’est simple, il m’aurait suffi d’explorer chacun des domaines de ma vie pour pousser, au mieux, un grand soupir de désolation, au pire, un hurlement de détresse !
Alors à la question « Qu’aurais-tu fais s’il ne te restait que 24h à vivre » ? C’est simple, à l’époque, J’aurais éclaté en sanglots. Longs, déchirants, exhalant les regrets, multiples, que j’aurais eu et suppliants pour une 2è chance.
Cette question, je tente, maintenant, d’y apporter une réponse raisonnable, si toutefois il est possible d’avoir une attitude raisonnable en de telles circonstances, alors même qu’en réalité, c’est le genre de couperet qui met tout notre être en émoi.
J’ai cependant une certitude : Je repense avec gratitude à cette phrase de Confucius qui me fit opérer un tournant radical, changer de cap, oser affleurer mes rêves. Il y a 8 ans. D’abord timidement, puis très rapidement, goulument. Cette phrase, la voici : « Votre deuxième vie commence le jour où vous comprenez que vous n‘en n’avez qu’une ».
Mon Dieu, quel choc je reçus. Chaque mot me percuta. La compréhension en fut immédiate. J’en assimilai la portée profonde. Et me plongeai aussitôt dans des lectures qui m’apprirent ceci : Je n’étais pas obligée de sauter dans le vide : Je pouvais, d’abord, avec beaucoup d’honnêteté et de courage, plonger en mon être profond afin d’y découvrir mes nouvelles aspirations, et ensuite, m’atteler à la tâche de bâtir pierre par pierre, mon nouvel avenir, en y prenant plaisir, puisque j’avais, maintenant, consciente que seul le présent comptait.
Depuis, je n’ai jamais interrompu la construction de ce nouvel édifice, dans lequel l’écriture trouva naturellement sa place.
Et ma première réaction aujourd’hui, serait : « Zut ! c’est le bordel dans ma paperasse ! Ils vont bien avoir du mal à s’y retrouver ! » La seconde, user du téléphone jusqu’à plus soif pour entendre, une dernière fois des voix aimées, et la dernière, laissez-moi y croire, rire, encore, éclater de rire, avec en fond sonore, de la musique ….
Et si j’y crois, à cette possible positive attitude, c’est parce que j’ai appliqué, à ma vie récente, cette citation de Martin Luther King : « Avoir la foi, c’est monter la première marche, même quand on ne voit pas tout l’escalier ».
Et vous, quelle serait votre réaction si vous appreniez que vous n’aviez plus que 24h à vivre ?
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Texte magnifique et effrayant qui fait réaliser qu on ne mène pas la vie qu on souhaite.
Bonne piste de réflexion
Merci coco voilà ta vocation écrire et égayer la vie de tes proches ne t arrete pas j espere qu on te le rend bien