Y’a pas d’avion à Orly
S’il n’y a pas d’avions à Orly, on vole tout-de-même au dessus d’un nid de coucous!
Pour notre plaisir, l’auteure Laurence Bru entremêle des univers apparemment divergents: Celui des médias avec une journaliste coincée et une comédienne délurée et celui de la psychiatrie, incarnée par un doux dingue.
Les trois se retrouvent dans le vase clos d’un studio de radio où Émilie, journaliste radio, interviewe la comédienne Mathilde Ménard lorsque surgit un gangster armé, venu y trouver un refuge soi-disant provisoire.
Au début, Mathilde, une comédienne délurée est interviewée dans l’émission de radio d’Émilie, journaliste un peu rigide et coincée. Tournant toutes les questions sérieuses à la dérision. C’est à ce moment que surgit un homme armé, profitant apparemment du studio pour esquiver la police à ses trousses.
Si Émilie se détend, en côtoyant Mathilde, c’est surtout sous la menace du revolver du gangster qu’elle se lâche. Et celui-ci semble plus débarquer de l’asile que de la scène de son dernier forfait.
Les deux femmes s’emploient à calmer cet intrus dangereux qui a ficelé le technicien en régie alors que visiblement c’est lui qui devrait l’être.
On s’en amuse benoitement, au gré de de toutes leurs tentatives. Des tentatives qui finiront peut-être par nous convaincre que des mondes divergents peuvent parfois, sur la scène d’un théâtre bien-sûr, converger.
Comédie, Laurence Bru, Théâtre, Théâtre de la Rampe