Amobé Mévégué : une étoile de plus parmi les anges
Ce 8 septembre a un goût particulièrement amer pour nombre d’entre nous. Amobé, notre grand frère a tiré sa dernière révérence, si tôt, trop tôt. Il n’avait que 53 ans.
Passionné de culture, de cinéma, de musique et véritable amoureux du continent africain, il aura été de tous les combats pour donner une belle image de la terre mère et de ses enfants.
Il a d’abord été journaliste sur Tabala FM, Tropic FM, Média Tropical, RFI, Tv5 Monde, CFI, MCM Africa, France Ô, … avant de prêter son talent à France 24, pour l’émission À l’Affiche.
Je retiens surtout le patron de presse ambitieux. Et plein de générosité, avec un magazine papier, Afrobiz, qui est devenu une belle plateforme sous la forme télévisée : Ubiznews Tv, en 2012. Il était si fier de cette chaîne “infomusement”, véritablement panafricaine et riche. Tout comme son fondateur, digne fils de l’Afrique.
Toutes ses émissions ont en commun le panache et la singularité qui le caractérisaient, tant dans son mode d’habillement que dans la façon qu’il aimait de jouer avec les mots. Un poète et un humoriste hors pair, en plus d’être un journaliste de haut vol.
Mais le journalisme ne l’a jamais détourné de sa passion ancienne et profonde pour le 7ème art. L’ancien élève du Conservatoire Libre du Cinéma Français, promotion 1994, avait de grands projets cinématographiques…
Militant de la première heure, il a toujours combattu pour que les minorités en France aient une belle visibilité. Il a largement fait sa part dans ce combat toujours d’actualité. Il a montré la voie à plusieurs égards. Nous lui devons tant. Il était un vrai grand frère, un électron libre, toujours prêt à connecter les uns et les autres. Ses enfants et son épouse ont de multiples bonnes raisons d’être fiers de l’homme, plein de sagesse, qu’il était. Né en 1968 au Cameroun, il revenait de son pays natal, où il est allé dignement et rempli d’amour, enterrer sa chère mère fin août. Que les ancêtres leur fassent une place de choix. Et que la terre leur soit légère.
Joseph DASYLVA
Ma chère nièce, je suis tellement fière de toi, que je ne sais plus, quel qualificatif te donner. IL faut continuer le travail de recherche et de la à valorisation lds personnes disparues, pour éveiller la conscience de la jeunesse africaine actuelle. Je demande aux autres jeunes africains de tout faire, pour se rappeler, des souvenirs d’une grand mère ou grand père. Ecrivez, la mémoire de vos proches. Les générations à venir, auront besoin, de mieux connaître leur histoire. Je veux laisser mon empreinte à la jeunesse, quelque soit leur degrés d’africanité, y compris les métis, la carterons, et autres. Encore merci ! Renée. Tonton JO de Toulouse.
JCKIBOMBO Zikfull
Toutes nos compassions les plus émues et l’exhorte de comprendre ce drame naturel qui ne cesse de nous frapper.
Diabate
Eh oui, un grand homme panafricain. Humble, toujours égal à lui.
Nous l’oublierons jamais.
Audace Machado
Mendy, voilà un collègue, Amobé Mevegué, des années on voulait faire comme lui. No way! Il était d’une créativité, d’un … plus que un Talent dans ce noble métier. Gakunzi n’y croit pas en son départ, Maïga, Kadja Nin et autre non plus. Je confesse, moi non plus. Il a vécu et fait vivre des millions de jeunes et de moins jeunes. Il clos sa mission ici bas, RIP Amobé Mévégué