LAFIA : le salon business de l’excellence africaine
Dans 20 jours, le Salon Internationale Africain (LAFIA) à Paris va ouvrir ses portes. Le « 1er Salon d’affaires autour de l’excellence africaine » souhaite marquer son territoire. LAFIA prend des risques et ambitionne de s’inscrire sur la durée dans l’espace économique à un niveau international. Les chiffres sont vertigineux et le projet unique en son genre. Comment se démarque-t-il de tous ces multiples salons africains ?
Tout part d’un simple constat. « L’Afrique n’avait pas son propre salon où on pouvait parler de business. Et pas que dans le domaine du cosmétique mais dans tous les secteurs d’activité » lâche Vanessa Phibel, la directrice de production. Sur ce point, Djidonou Mahougnon Maximilien Edgar, commissaire de LAFIA et initiateur du projet, la rejoint. Pour lui, en France, les salons qui concernent l’Afrique ne vont pas au-delà de 4000 m2. « Et souvent, au bout de trois ans, ces salons se disloquent » relève-t-il. De ce bilan, le projet d’une foire internationale africaine a germé sur une superficie de 16 000 m2.
Un salon multi thématique
Fort d’une expérience de 25 ans dans l’organisation de salons professionnels sur la thématique de la beauté, et par « le fruit d’une réflexion qui répond à une demande des entrepreneurs et des entreprises », Djidonou Mahougnon Maximilien Edgar a façonné le projet avec Jean-Marc Fernandez, commissaire également sur le salon, et Vanessa Phibel. De cette synergie, une première édition de LAFIA voit le jour. Du 22 au 26 juin 2022, à Paris Nord Villepinte, 800 exposants de 20 secteurs d’activités viennent mettre à l’honneur « l’excellence du savoir-faire du continent africain et de ses diasporas. En dehors, des secteurs de la culture et du divertissement, d’autres secteurs seront mis en lumière » souligne la directrice de production.
Ce salon multi thématique organisé par des confirmés met « le business au cœur pour faire de l’Afrique un carrefour du commerce ». Par la participation à l’évènement de 57 pays, la présence d’un pavillon Outre-mer et de dix pavillons pays Afrique où « des États d’Afrique viendront représenter grandement leurs entreprises et l’excellence de chacun d’entre eux », l’équipe de LAFIA veut « créer des ponts entre les communautés et rassembler toutes les diasporas avec un discours d’ouverture sur le monde surtout à l’international », complète la directrice de production. Au point où le parrain de cette 1ère édition est le Sénégal, le futur pays d’accueil de la 2e édition de LAFIA. Et l’Inde, le pays invité, dont l’histoire est à la croisée de celle de l’Afrique et des Caraïbes.
« L’Afrique qui bouge, c’est l’Afrique qui gagne »
L’enjeu est grand pour LAFIA. « S’installer dans le décor et sur la durée afin que le salon soit une référence. Aujourd’hui, on ne peut pas dire qu’on est les seuls sur ce créneau-là mais, on est les seuls à avoir pris le risque de faire un événement aussi grand en tout point » développe Vanessa Phibel. « On ne veut pas faire un salon pour juste dire qu’on en a fait un » tient à souligner Djidonou Mahougnon Maximilien Edgar. L’équipe de LAFIA envisage grand et veut voir loin.
Pour cela, des partenaires africains de choix accompagnent la manifestation. Et même la coupe du monde s’invite à l’évènement. Le samedi 25 juin, de 8h à 20h, elle sera présente.
Par son projet, LAFIA ne s’arrête pas qu’à de la vente-achat. Elle axe également le salon sur la formation pour répondre notamment aux normes internationales. Elle a pour ambition de former, de construire et de tisser « un réseau solide d’entrepreneurs pour construire une économie dynamique et prospère » complète Vanessa Phibel.
LAFIA veut frapper fort et ne néglige rien. Pendant les cinq jours de manifestation, elle assure une retransmission du salon virtuel avec quinze exposants virtuels pour « montrer que l’Afrique existe et sa diaspora aussi » ajoute Djidonou Mahougnon Maximilien Edgar. Car pour LAFIA, « L’Afrique qui bouge, c’est l’Afrique qui gagne ».
Site de LAFIA : https://www.la-fia.com